Le retour de Keaton dans le Bat costume
Le retour de Michael Keaton dans le costume emblématique de Batman suscitait à la fois excitation et appréhension parmi les fans. Après près de trois décennies depuis son dernier rôle en tant que Chevalier Noir, Keaton revient dans le film « The Flash », dirigé par Andy Muschietti. Alors que certains applaudissent ce choix nostalgique, d’autres se demandent si ce retour est une réussite.
Cependant, il est essentiel de se demander si ce retour réussit à se justifier sur le plan narratif. Comment l’intrigue de « The Flash » intégre-t-elle le personnage de Keaton dans l’univers étendu de DC Comics ? Est-ce un simple coup de maître pour exploiter la nostalgie des fans ou une véritable opportunité de revitaliser la franchise Batman ?
Certains craignaient que le retour de Keaton ne soit qu’une tentative de DC de capitaliser sur le succès des films précédents, sans offrir une histoire solide et convaincante. Son apparition n’est pas simplement une courte séquence nostalgique, même si ce pourrait être perçu comme un simple fan service, sans véritable impact sur l’ensemble du film.
« The Flash » parvient à intégrer habilement Michael Keaton dans son récit, et offre une continuité intéressante avec les films précédents. Ok, beaucoup de scènes ne sont plus faites en practical et le recours à la CGI est remarqué pour les scènes d’actions avec Batman, mais elles sont parmi les plus intéressantes du film et elles offrent une vraie fin à ce personnage. Son rôle est bien écrit, pertinent et ajoute une valeur significative à l’intrigue globale. Il n’y a donc pas de déception pour les fans en mode hardcore du Batman de Keaton.
La question reste donc : ce retour est-il réussi ?
Pour moi, il l’est même si le film « The Flash » souffre d’un vrai problème qualitatif des effets spéciaux. Les mauvais chiffres du box-office nous priveront certainement de voir Michael Keaton reprendre une nouvelle et dernière fois son rôle dans un projet de film ‘Batman Beyond’ avec un vieux Bruce Wayne qu’il aurait incarné à la perfection.
Nous aurons au moins profité d’un dernier « You Wanna Get Nuts ? Let’s Get Nuts! ». Et moi, cela suffit à mon bonheur. Je m’en contenterai.
Jux